C'est un Alban Varutti en pleine forme qui a fait briller les couleurs Sodi lors de la manche française du championnat d'Europe KF1 à Varennes sur Allier. Grâce à l'extrême efficacité de son châssis, il s'est battu aux avant-postes durant tout le week-end et finissait par couper l'arrivée de l'ultime finale en 3e position...

Comme c'est le cas depuis plusieurs années, le châssis Sodi continue de s'illustrer dans toutes les catégories cette saison. Du Mini-Kart à la très relevée KF1, les pilotes apprécient sa facilité d'utilisation, qui leur permet de se mettre très vite en action. Alban Varutti l'a prouvé au plus haut niveau de la pyramide du karting. Le pilote de l'équipe de France n'a rejoint l'équipe Sodi qu'au mois d'avril, ce qui ne l'a pas empêché de se hisser en tête du peloton en KF1 dès sa deuxième course avec le constructeur français. "A vrai dire, je ne m'attendais pas à me retrouver si vite compétitif, commentait Alban. Ce fut un grand plaisir de signer le 2e temps aux chronos et de partir en pole position de la 1ère finale devant tous les ténors du championnat. Il est vrai que mon châssis Sodi m'a bien aidé en se révélant très efficace dès le début des essais. Pour un pilote, savoir disposer d'un châssis facile à piloter et à régler est un avantage considérable. Ça met en confiance".

Troisième sous le damier !
Victime des turbulences du peloton, Alban Varutti va hélas perdre de précieuses places et se contenter de la 8e place dans la Course 1. Mais dans la seconde, il se retrouve rapidement à la lutte pour un podium. "Le châssis était diabolique, tant dans les courbes rapides que dans les épingles, soulignait Alban. De plus, il me permettait de freiner tard et, quand j'ai vu que le podium était envisageable, j'ai tout donné en fin de course". Au prix d'un bel effort, il doublait le troisième dans le dernier virage sous les clameurs du public de Varennes. Malheureusement, les commissaires sportifs décidaient de sanctionner la manoeuvre du pilote français, qui écopait d'une pénalité de 5 secondes. Il passait alors de la 3e à la 14e place. Dur à avaler ! Anthony Abbasse et Florian Alfano ont également apprécié les qualités du châssis SR5, mais se sont heurté à un manque de performances de leur motorisation. En effet, les nouveaux moteurs "125 longue durée" récemment homologués par la CIK/FIA sont toujours en phase de développement et certaines marques sont en avance sur d'autres. Sur un circuit comme Varennes sur Allier, doté de longues lignes droites et de nombreuses relances, le moteur joue un rôle prépondérant et, dans ces conditions, les TM d'Anthony et de Florian vont se révéler un ton en dessous de la concurrence. "L'équilibre de mon châssis SR5 était pourtant parfait, précisait Anthony Abbasse, comme il l'était à Ugento où j'ai réussi à remonter 6e lors de l'ouverture du championnat d'Europe. Quand je vois ce qu'Alban a été capable de faire avec ses moteurs Parilla, c'est frustrant". "Malgré son handicap moteur, Florian a réussi à se qualifier, ce qui est tout à son honneur, poursuivait Franck Le Beller, le responsable technique. Anthony était en passe de l'imiter avant d'être victime d'un bris de moteur !"

A Varennes, il était écrit que les pilotes et châssis Français n'allaient pas être récompensés de leurs efforts, puisque Cédric Goudant a également été victime des aléas de la course en KZ2 (125cc à boîte de vitesses). Sixième aux chronos puis septième à l'issue des manches, le pilote de l'équipe Sodi-PSM devait renoncer dans la Course 1 en raison d'un problème moteur. "Le travail effectué sur le châssis Sodi depuis le début de la saison continue de payer. Celui-ci était vraiment très performant à Varennes, mais cet ennui a gâché mes chances réelles de rentrer dans le top-5". Sa combativité l'a toutefois amené à réaliser une brillante remontée dans les points. Parti 28e, il est revenu en 12e position avec le 4e meilleur tour en course !