Une pole position avec Enzo Zéfirini en Elite, une deuxième place lors de la phase finale avec Paul Louveau et une position similaire pour Sébastien Lecourt en 125... les machines badgées "PSM" ont fait parler la poudre dans les deux catégories phares de la série Grand Prix Karting FFSA à Ostricourt, dans le Nord de la France.
En Elite, Zéfirini a créé la sensation dès le début du week-end en signant le meilleur temps absolu de la séance de qualification. Au volant de son Tony Kart équipé de pneumatiques Dunlop, il a pu tirer la quintessence de son moteur TM à culasse bleue. Team manager de PSM, Pierre Gilbert commente ce changement de matériel. "Par l'intermédiaire d'Alain Colin de la société RKO, nous avons pu tester le châssis Tony dans de bonnes conditions avant de nous rendre à Ostricourt. Nous l'avons trouvé efficace et très sain, réagissant parfaitement à chaque modification de réglage que nous faisions. Quant aux Dunlop, j'ai senti que la marque japonaise avait retrouvé la compétitivité qui était la sienne il y a quelques années. Les essais ont confirmé cette impression et Enzo s'est donc aligné avec ces pneus lors de la 3e journée du championnat de France. Je connais les responsables de Dunlop depuis longtemps, puisque j'ai moi-même roulé avec leurs pneumatiques dans les années 90. J'ai confiance dans leur capacité à renouer très vite avec la victoire".
En course, Enzo Zéfirini a été victime d'un carburateur déficient, qui a provoqué de regrettables bris de moteur. En remontant à la 10e place de la finale avec le deuxième meilleur tour en course, le champion de France Cadets 2003 a prouvé qu'il aurait fallu compter avec lui s'il avait pu partir d'une meilleure position sur la grille.
Pilote du team HRS, mais motorisé par PSM, Paul Louveau n'a pas quitté les avant-postes du week-end. Egalement équipé d'un châssis Tony Kart et de pneumatiques Dunlop, il a longuement mené la pré-finale, avant de couper l'arrivée en 2e position. Victime d'une touchette en finale, il chutait au 11e rang avec quelques regrets. "De toute ma carrière, je n'ai jamais piloté un kart aussi performant. Sans ce petit incident, un second top-3 était à ma portée", devait déclarer Paul en fin de journée.
En l'espace de huit jours, Sébastien Lecourt a atteint une nouvelle dimension dans la difficile catégorie 125. Régulièrement monté en puissance depuis le début de saison, il est devenu un acteur essentiel de la bagarre en tête de la course. Auteur du 8e temps, il a effectué un parcours parfait en terminant ses trois manches dans les quatre premiers. Bien aidé par les réglages et les conseils avisés de John, le très compétent technicien de PSM, il réalisait un bon départ en pré-finale et se retrouvait bien vite en seconde position. Une place qu'il conservait jusqu'au bout malgré la pression de pilotes plus expérimentés que lui. Un podium aurait logiquement dû parachever son week-end sans faute, s'il n'avait dû subir une attaque osée de son poursuivant. La semaine précédente déjà, Sébastien s'était fait un nom sur la scène européenne. Evoluant à domicile à l'occasion du Grand Prix de France à Angerville, il s'est hissé au 6e rang de la hiérarchie aux essais chronométrés de la catégorie 125/ICC forte d'un plateau de 73 pilotes.
A Ostricourt, Pep's Gaignault était le seul pilote PSM engagé en Espoir, les frères Da Costa ayant préféré faire l'impasse sur cette épreuve. Un peu long à se mettre dans le bain, Pep's a retrouvé une place plus en rapport avec les capacités de sa machine, lorsqu'il a donné le meilleur de lui-même lors de la phase finale. A deux épreuves de la fin du championnat, Gaignault est conscient qu'une place dans le top-10 final est à sa portée.