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Communiqué de presse

La victoire au bout de l'effort


La victoire au bout de l'effort

La victoire au bout de l'effort


La famille Bailly a fait parler la poudre lors de l'ouverture des championnats de France en Normandie. Benjamin a confirmé qu'il faisait bien partie de l'élite du karting, pendant que Sébastien a signé sa première victoire en Junior (KF3).

Célèbre pour son épreuve annuelle de Rally-Cross, la petite bourgade d'Essay possède également un très beau complexe de karting en plein coeur du Perche. C'est ici que Benjamin Bailly est devenu vice champion de France Espoir fin 2006. Devenu depuis pilote officiel de l'usine Kosmic, le talentueux pilote belge est revenu chez ses voisins français en pleine confiance après sa victoire lors du très relevé "International Open Masters" en Italie en KF1. Une fois de plus, Benjamin a frappé un grand coup. Dès les essais chronométrés, il se montre le plus rapide en signant la pole position. Il confirme sa supériorité en remportant les trois manches qualificatives. "Nous avons abattu un excellent travail de mise au point avec toute équipe Kosmic, si bien que j'ai pu bénéficier d'un ensemble châssis-moteur ultra performant", commentait le pilote. Avec un matériel et une carburation optimisés, Benjamin part confiant pour la phase finale. Lors d'une très disputée Course 1, Benjamin Bailly assure une belle 2e place. "Le Britannique Millroy a monté son deuxième train de pneus dès la première finale et je me suis retrouvé un peu juste pour lui contester la victoire. Pour notre part, nous n'avons choisi de n'en monter que deux, pour garder deux autres gommes neuves pour la Course 2". Benjamin a bien l'intention de profiter de cet avantage, mais sa position à l'extérieur de la grille va lui jouer des tours. "Au moment de me rabattre derrière Millroy, je me suis fait tasser par les pilotes placés à la corde et je n'ai pu sortir qu'en 6e position du premier enchaînement de virages. Puis, je me suis un peu précipité pour regagner les places perdues et un accrochage m'a relégué en queue de peloton". Contraint de se lancer dans une folle course poursuite, le Liégeois effectue de multiples dépassements pour accéder à la 6e position. "Comme dans la Course 1, je signe le deuxième temps en course, preuve de notre extrême compétitivité à Essay. J'aurais aimé monter à nouveau sur le podium, mais nous avons toutefois effectué une bonne opération au championnat de France. Cela fait trois courses consécutives que je réussis à décrocher de bons résultats en KF1, il faut continuer dans cette direction..."

1er succès pour Sébastien
Benjamin et son jeune frère Sébastien continuent de se motiver mutuellement... "Si Benjamin arrive à gagner, je pense pouvoir y arriver aussi", a dû se dire Sébastien après avoir assisté au triomphe de son frère en Italie. Du coup, le "benjamin" de la famille n'a pas hésité à saisir sa chance lorsque celle-ci est arrivée. Bon sang ne saurait mentir ! Il faut dire que Sébastien a assurément passé un cap depuis le début de saison et son entourage a pu s'en rendre compte. En plus de sa scolarité, il a utilisé son temps libre pour peaufiner sa préparation physique durant l'hiver et se sent aussi beaucoup plus impliqué aussi bien techniquement que mentalement. "Mon frère m'a bien fait comprendre qu'il est important d'être à l'écoute de son team et d'appliquer les conseils une fois en piste. Cela m'a permis de progresser dans de nombreux domaines".
S'il s'était fait remarquer par une superbe remontée de la 29e à la 5e place au championnat d'Italie à Sarno, sa meilleure compréhension du matériel et sa plus grande confiance en lui ont permis au Belge de se hisser au 3e rang de la hiérarchie aux essais chronométrés. Il conserve cette position avantageuse dans les deux premières manches, avant d'essuyer un sévère déclassement dans la troisième. "Le moteur a eu quelques difficultés à démarrer, mais j'ai profité du tour de chauffe pour reprendre ma place, puisque, comme les officiels l'avaient expliqué au briefing, je n'étais pas sorti de la pré-grille le dernier". Sa bonne foi ne suffira pas et Sébastien se retrouve relégué à la 11e place au moment de s'élancer pour la première finale. Grâce à de belles manoeuvres de dépassement, il gagne huit places et retrouve sa 3e position initiale. Dans l'ultime finale, il réussit un départ d'anthologie et prend la tête avec autorité. "J'avais remarqué que Fourquemin, le poleman, était un peu handicapé par son moteur dans la ligne droite du départ. Moi, j'ai bien fait monter mon moteur Vortex dans les tours, ce qui m'a permis de m'infiltrer à la corde au premier freinage". Gérant parfaitement la pression de mener une course de bout en bout, Sébastien Bailly a le grand bonheur de couper l'arrivée en vainqueur. Le jeune Belge de 14 ans ne se fait pas prier pour sauter dans les bras de Philippe, son mécanicien, et de toute l'équipe Kosmic en guise de remerciements, sous les yeux complices et ravis de son père et de son frère, aussi fiers que heureux du niveau atteint par Sébastien.

La victoire au bout de l'effort


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